L’effet CREIL : Une révolution en Astronomie
 


L'effet CREIL
Une révolution en Astronomie



Ce dossier comporte trois textes:

1-Révolution en astronomie: Le plus facile à comprendre. Il résume l'ensemble.
2-Notre vision de l’univers bouleversée par l’effet CREIL: Ce texte entre déjà dans les détails. 3-Effet CREIL en astronomie:
Le troisième texte demande plus de culture. Il se réfère à des publications scientifiques qui sont les fondements des trois textes du dossier.


1-Révolution en astronomie.

Les galaxies ne s’éloignent plus de nous. L’Univers n’est plus en expansion. La loi de Hubble s’applique encore aux galaxies, mais elle ne s’explique plus par l’effet Doppler. Cet effet est remplacé par un effet optique nommé CREIL découvert par le professeur français Jacques Moret-Bailly.

Tous les spectres de raies décalées en fréquence, et provenant des astres, ne sont interprétables que par l'effet CREIL ou l'effet Doppler ou une combinaison des deux. Tous les autres effets imaginés pour rendre compte des observations (comme par exemple l'effet Compton) brouillent les images ou le spectre. L’effet CREIL est indispensable à une interprétation des spectres très complexes d'astres nommés quasars sans faire appel à la magie d'une "matière noire" et à d'autres concepts étranges.

L’effet CREIL se produit dans le vide de l’espace. Ce vide est plus vide que le meilleur des vides que l’on sait créer sur terre, mais il contient un gaz ténu, constitué principalement d’hydrogène. Ce gaz, très transparent, est parcouru par la lumière "chaude" venant des étoiles et par le rayonnement thermique à 2.7 kelvins popularisé par les prix Nobel Penzias et Wilson (lumière "froide"). Comme dans un laser, certaines molécules du gaz interagissent avec les lumières, sans provoquer de déviation des faisceaux donc sans troubler les images des étoiles. Cette interaction transfère de l'énergie de la lumière "chaude" vers la lumière "froide". Il en résulte une légère baisse globale des fréquences de la lumière chaude et une hausse pour la lumière froide. Il est équivalent d’écrire que le spectre de la lumière des étoiles est décalé vers le rouge, et celui de la lumière froide vers le bleu (pour ce rayonnement thermique, ce bleuissement est un réchauffement, une amplifica tion). Cet effet, banal pour un spécialiste des lasers, a été négligé jusqu'à présent par les astrophysiciens. La matière gazeuse, étant répartie assez uniformément dans l’univers (en dehors des astres), l’effet étant cumulatif, le décalage vers le rouge est en gros proportionnel à la quantité de matière traversée, donc à la distance. Plus le spectre d’un astre est décalé vers le rouge, et plus l’astre est éloigné : c’est la loi de Hubble, expliquée désormais par l'effet CREIL et non par l’effet Doppler qui introduit une expansion de l'Univers. L’effet Doppler n'intervient plus que comme conséquence de mouvements locaux des astres.

L’effet CREIL reclasse les quasars en étoiles en fin de vie. Le rougissement qu’on attribuait à l’effet Doppler plutôt qu'à l'effet CREIL dans un halo gazeux les entourant, donnait aux quasars une masse, une distance et une luminosité faramineuses, qui en faisaient des monstres. La distance énorme attribuée aux quasars par la loi de Hubble, excluait qu’on puisse les considérer comme des étoiles, leur luminosité étant trop faible pour qu’on puisse les voir aux confins de l’Univers. Par contre, selon la théorie de l'évolution des étoiles, les étoiles nettement plus massives que le Soleil et en fin de vie, sont brillantes, et entourées d’un nuage d’hydrogène sale, qui par effet CREIL local au voisinage de l’étoile, provoque un important décalage du spectre vers le rouge. Leur spectre coïncide exactement avec le spectre observé des quasars. La loi de Hubble ne s’applique pas à cet effet local. Les quasars ne sont plus que de simples étoiles ordinaires, qui sont désormais bi en vues comme étoiles aussi proches que les autres. L'effet CREIL explique aussi le bleuissement des ondes de radio envoyées par les sondes spatiales Pioneer, l'énergie nécessaire à ce bleuissement provenant du rougissement de la lumière solaire qui baigne la trajectoire des ondes.

Les conséquences sont révolutionnaires en astronomie, car sans expansion de l’Univers, le big-bang est remis en question, et avec lui, toutes les audacieuses constructions qui s’y rattachent. L’interprétation de l'état de l'Univers est simplifiée.

Jean Moret-Bailly, professeur de physique.
jean.moretbailly@free.fr




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